Le 6 décembre est célébré dans le monde entier saint Nicolas. C’est un grand personnage, objet de vénération à l’Ouest et à l’Est.
Saint Nicolas : un saint œcuménique.
En Italie, et en particulier dans le chef lieu des Pouilles Bari, il est fêté en deux périodes différentes de l’année. Non seulement en décembre mais aussi le 9 mai, lorsque (1087) ses reliques sont arrivées ici après avoir été volées de la cathédrale de Myre (actuelle Turquie). Depuis lors, une crypte souterraine de la grande basilique qui lui est dédiée les conserves.
En France, surtout au nord-est, il est très attendu par les enfants et les jeunes. Cela est dû au fait que le saint, dans sa vie, a toujours été très attentif aux besoins des enfants en difficulté, des filles sans dot, etc.
Pour les Russes et le monde orthodoxe, c’est un point de référence important. Ici on dit plus ou moins que quand Dieu mourra, il y aura toujours saint Nicolas pour les réconforter. En 2017, à la suite d’un accord historique entre le pape François et le patriarche Kirill de Moscou, un fragment de la côte gauche de S. Nicolas a été hébergé pendant plus de 2 mois dans la capitale russe et à S. Pétersbourg. Chaque année, des centaines de fidèles du Patriarcat de Moscou se rendent à Bari pour vénérer le Saint Thaumaturge.
D’évêque en père Noël
Et puis dans le monde entier, il est le protagoniste des fêtes de Noël (nous faisant parfois oublier que c’est la naissance de l’enfant Jésus qui est célébré !). En effet, ce vieil homme à la barbe blanche, vêtu de vêtements rouge épiscopal, est devenu au fil des siècles le père Noël que tout le monde connaît. Le colons hollandais (il est le protecteur d’Amsterdam) portèrent son culte à Nouvelle Amsterdam, la future New York, au XVII siècle. C’est comme ça que le mythe nord-américain de Santa Claus commence. Les campagnes publicitaires de Coca-Cola après la guerre ont fait le reste.
